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22/04/25

Tata Maud

La baroudeuse

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Objectif triathlon : le pari fou de Chloé Vancaeyzeele

Objectif triathlon : le pari fou de Chloé Vancaeyzeele

Et si, tous les trois mois, vous deveniez quelqu’un d’autre ? Navigatrice, couturière, peintre ou plus récemment athlète professionnelle… Chloé Vancaeyzeele, alias Chloé qdv, a choisi de vivre toutes ces vies, plutôt que d’en rêver une seule. 

 

Tous les trois mois, cette créatrice de contenu de 23 ans tire au sort un nouveau métier, une idée qui a germé dans sa tête et qui ne l'a jamais quittée. À chaque fois, elle joue le jeu à fond. Pas pour la performance. Pas pour la gloire. Mais pour la passion pure. Cette fois, c’est au tour du métier de triathlète professionnel d’être tiré.

 

Une liste de métier, comme un inventaire à la Prévert

Petite, Chloé voulait devenir « danseuse à dos d’éléphant ». Plus tard, épouse de milliardaire. Puis animatrice nature. À l’adolescence, tout semblait se contredire. En réalité, tout se dessinait déjà. Une vie plurielle, faite de désirs nomades.

 

« J’ai toujours eu plein de rêves, mais je ne les réalisais pas. Je faisais des listes, en me disant "un jour"... mais ce jour ne venait jamais. » 

 

Jusqu’à ce déclic, après des études de commerce, sur une plage mexicaine. Photographe indépendante le temps d’un job étudiant, elle goûte à l’adrénaline du « try hard » et à la satisfaction d’apprendre. Et si chaque rêve pouvait devenir réel… même brièvement ?

 

À son retour, l’idée prend forme : Chloé construit une liste de métiers, qu’elle glane au fil des rencontres, des idées, ou des envies du moment. 

 

 

Un métier tous les trois mois, une école de vie permanente

À chaque nouveau métier, Chloé Vancaeyzeele ne se contente pas d’observer : elle s’immerge. Elle apprend les gestes, s’approprie les codes, et s’imprègne du quotidien comme si elle avait toujours été là.

 

Avec sa patte bien à elle — un savant mélange d’autodérision, de pédagogie et d’audace — elle transforme chacune de ses immersions en récit d'aventures. Elle ne cherche pas à être la meilleure. Elle cherche à comprendre. À ressentir. À raconter.

 

Tous les trois mois, elle découvre un nouvel écosystème : ses règles, ses contraintes, ses héros du quotidien. Et au fil du temps, les apprentissages s’entremêlent. Certaines compétences, parfois insoupçonnées, refont surface d’un métier à l’autre.

 

« En couture, j’ai réutilisé des nœuds que j’avais appris en navigation. Ce sont des petits détails comme ça, mais ils montrent à quel point les expériences se parlent entre elles. »

 

Avec le recul, deux grandes familles se dessinent dans cette cartographie professionnelle en construction. D’un côté, les métiers passion — agriculture, mer, sport — portés par des communautés soudées, où la transmission est omniprésente. De l’autre, des métiers plus introspectifs, comme le design ou l’artisanat, souvent plus solitaires, parfois plus compétitifs.

 

 

Une plongée dans le monde du triathlon

Dernière immersion en date : athlète. Tirée au sort sous l’étiquette « athlète », Chloé choisit le triathlon pour ce qu’il représente : la combinaison parfaite entre exigence physique, technicité, et… douce folie.

 

« Trois à quatre heures d’effort, c’est autant qu’un marathon, mais avec trois disciplines. Je ne m’ennuie pas. »

 

Pas sportive de formation, mais curieuse de tout et très active dans son quotidien, elle se lance sans filet. Sur Strava, son historique sportif est presque vierge : 3,3 kilomètres de VTT en trois ans. Sur son compte Instagram, elle ironise : « Je rigole depuis 10 min, à quel moment je me suis dis que j'allais faire athlète. »

 

Pourtant, le défi l’attire. Et parfois, le hasard donne un coup de pouce inattendu. En louant un appartement parisien, elle tombe sur le vélo de route d’un ancien locataire, cycliste amateur. Un alignement des planètes. Le déclic est là. Ce sera le triathlon.

 

S'entraîner comme une athlète, penser comme une athlète

Très vite, Chloé comprend que pour habiter ce métier, elle doit l’embrasser dans toutes ses dimensions. Elle structure alors son quotidien comme une véritable sportive de haut niveau : un coach pour l’entraînement, une nutritionniste pour adapter ses apports, un kiné et un podologue pour prévenir les blessures, et même un expert du sommeil de l’INSEP, pour l’aider à optimiser sa récupération.

 

Elle ne se contente pas de s’entraîner. Elle échange, écoute, observe, s’imprègne.

 

Parmi ses rencontres : Pauline Ranvier, vice-championne olympique de fleuret, avec qui elle enregistre un épisode de podcast. Une manière de creuser plus loin dans l’expérience athlétique. 

 

Elle réalise également un test d’effort à l’INSEP, se familiarise avec les indicateurs de performance, s’entoure de partenaires d’entraînement, construit son réseau, sollicite des sponsors - comme une véritable athlète.


L’objectif n’est pas de gagner. L’objectif, c’est de comprendre. De vivre ce que vivent les athlètes. De documenter un métier dans tout ce qu’il implique, y compris l’invisible.

 

« Je me couche à 22h, je cuisine plus, j’ai une hygiène de vie que je n’avais jamais eue. »

 

Une transformation complète, qui dépasse largement le simple cadre du sport. Chaque journée est rythmée par l’effort, mais aussi par la stratégie, la gestion de la charge, la récupération. Elle apprend à planifier, à anticiper, à écouter son corps.

 

© Pierre Rolland

 

« 3 disciplines, 3 fois plus de fun... mais aussi de problèmes »

Trois sports à enchaîner, trois fois plus de défis. Trois fois plus de chances de se planter… ou de se surprendre.

 

« Trois disciplines, trois fois plus de fun… mais aussi trois fois plus de problèmes », sourit Chloé, avec une lucidité désarmante.

 

Dans son exploration du triathlon, chaque discipline devient un monde à part. Et surtout, un terrain d’apprentissage, à la fois physique et mental.

 

  • La course à pied, c’est son échappée belle. Un moment de sociabilité et de relâchement.
  • Le vélo, c’est l’aventure. La liberté. La sensation grisante de filer dans l’effort et dans le paysage.
  • La natation, enfin, reste son plus grand défi. Technique, précise, exigeante. Frustrante, parfois. Mais gratifiante, surtout quand les progrès commencent à poindre.

 

« À la fin des séances, je ne savais toujours pas nager. C’était frustrant. Quand on a peu de temps, la pression monte. »

 

Et pourtant, même là, un déclic finit par se produire. Grâce à Gartin — Théo Phulpin, son ami et partenaire d'entraînement en natation — dont l’approche peu conventionnelle change sa manière de voir les choses.

 

« Il ne m’expliquait rien, il n’était pas patient. Mais à force de répéter que c’était simple, j’ai fini par me détendre. Et par y croire. »

 

Une pédagogie paradoxale, mais redoutablement efficace. Chloé relâche enfin la pression. Elle cesse de chercher à tout comprendre pour simplement faire.

 

 

Objectif : triathlon M aux Sables d'Olonne

La progression est bien là. En avril, Chloé s’aligne sur la Grande Course RATP du Grand Paris, aux côtés de Tonton Outdoor, et boucle son tout premier 10 km à 5'13" au kilomètre. Une performance solide pour quelqu’un qui, quelques mois plus tôt, n’avait encore jamais enchaîné deux séances d’entraînement.

 

En mai, cap sur le Triathlon Nature & Famille des Sables d’Olonne 2025, un triathlon M composé de 1,5 km de natation, 40 km de vélo, et 10 km de course à pied. Un objectif ambitieux, fixé dès le départ.

 

Mais à mesure que l’échéance se rapproche, la pression monte.

 

« Après un mois et demi d’entraînement, je trouve le timing hyper court, voir un peu stupide. Il y a plein de moments où j’ai regretté d’avoir mis une deadline si serrée. Tout est super dur, tu prends moins de plaisir dans la précipitation », confie-t-elle dans un de ses contenus.

 

Chloé continue malgré tout. Elle doute, elle fatigue, mais elle avance. Parce qu’au fond, l’essentiel n’est pas là.

 

« Que je réussisse ou pas, ça ne changera rien à ce que cette expérience m’a apporté. Ce qui compte, c’est pas les progrès, c’est les bons moments, les gens rencontrés. C’est ça l’intérêt du sport pour moi. »

 

Chaque séance est un défi. Il faut y aller, tout donner, sans garantie. Et si elle en sourit, c’est bien parce qu’elle le vit à fond. Avec intensité, mais aussi avec distance. Parce que derrière l’effort, il y a autre chose : des moments partagés, des rencontres symboliques, des apprentissages.

 

 

Cap vers la Norvège : prochaine aventure à vélo

Après cette expérience, le prochain chapitre est déjà lancé. Dans trois semaines, Chloé prendra la route direction la Norvège… à vélo. Une idée un peu folle, comme toujours, mais surtout un rêve de lycée remis à flot après un séjour à Lyon avec l’équipe de LTDG — La Tête Dans le Guidon. Une discussion, une carte, une envie. Et l’itinéraire se dessine presque tout seul.

 

Préparation logistique ? Minime.
Nuitées prévues ? Aucune.
Expérience de bivouac ? Nulle.

 

Mais pour Chloé, ce n’est pas un problème. C’est le principe même de l’aventure.

 

« Une fois que l’idée est dans ma tête, elle ne me lâche plus. »

 

Elle partira seule, ou peut-être accompagnée dans certaines portions, selon les rencontres et les disponibilités de son entourage. Pas de trace GPS ultra-préparée, ni de performance à réaliser. Ce qu’elle cherche, c’est le temps long, les micro-changements d’un pays à l’autre, les décors qui évoluent lentement, l’émerveillement progressif.

 

À vélo, elle espère retrouver ce qui lui plaît tant dans l’exploration : la lenteur, la liberté, l’ouverture. Ce sera une autre immersion, une autre manière de se confronter à l’effort — cette fois en itinérance, dans la durée, et en lien direct avec les paysages.

 

 

Une philosophie du mouvement

Chloé conclut cette immersion comme toutes les autres : non pas avec un bilan, mais avec un élan. Ce qu’elle en retire n’est pas un titre, un chrono ou une ligne sur un CV. C’est un déclic intérieur. Une clarté nouvelle.

 

« L’important, c’est d’avoir des rêves. Même si ça n’a pas de sens. Même s’ils sont minimes. Parce que les réaliser, ça en déclenche d’autres. Et ça te met dans une énergie positive, stimulante. »

 

Elle ne parle pas de réussite. Elle parle de feu intérieur. De ce quelque chose qui vibre, qui pousse à agir, à tenter, à vivre. Une force douce mais déterminée, qui l’accompagne de métier en métier, de terrain en terrain.

 

« Est-ce que je veux l’avoir accompli ? Ou est-ce que je veux le faire ? »

 

C’est là toute sa démarche. Ne pas cocher des cases. Ne pas collectionner des exploits. Mais habiter chaque expérience. La sentir, la comprendre, la partager.

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